Histoire


De l’origine du nom:

Pour certains et selon divers écrits, le nom de Corme-Royal (en latin : Corma Regalis) se justifierait par la dépendance de Corme vis-à-vis de l’abbaye royale de Saintes. En effet, dès le Moyen Age,  on y trouve un important monastère de femmes, lieu de repos pour les religieuses âgées ou malades qui dépend directement de l’abbaye bénédictine Sainte-Marie des Dames de Saintes.

Une autre hypothèse serait que de passage sur les terres de Corme, Henri de Navarre, futur Roi Henri IV, se serait régalé des fruits du cormier (ou sorbier) déclarant « royales » ces sorbes qui l’auraient désaltérées.

Une légende raconte également que Saint-Louis, de retour de la bataille de Taillebourg face aux anglais (juillet 1242) se serait arrêté à Corme-Royal.

Selon une piste étymologique, « Corme-Royal » trouve ses racines dans la linguistique latine et grecque. L’hypothèse serait que le nom proviendrait de l’altération de CORMO ou CORMI-REGIUM, soit le « pays des bois » ou le « pays des barques ». En effet, le village, en des temps reculés se situait non loin d’un bras de mer et au sein d’une vaste forêt.

Pendant la Révolution Française, Corme-Royal fut nommée Corme-la-Forêt.

Source : Bulletin d’information n°11 Corme-Royal – mars 1995 (pages 42 à 44) par André-Bernard PERRUSSOT


Corme-Royal à travers l’histoire

L’occupation du site de Corme-Royal paraît remonter au mésolithique. Le bourg est habité dès l’antiquité. Diverses campagnes de fouilles archéologiques ont permis de mettre à jour des éléments attestant de l’occupation des lieux. Le bourg a toujours eu de l’importance.

La période révolutionnaire a été une période très agitée de l’histoire de Corme-Royal. A cette époque, les habitants se plaignaient de la mauvaise qualité de leur territoire : éloignement de toute ville et rivière, chemins fréquemment impraticables, commerce peu présent, bourg entouré de marais nauséabonds, impositions trop importantes.

Sources : Archives de la Mairie de Corme-Royal ; Bulletin d’information n°3 Corme-Royal – avril 1985 (pages 27-28): transcription d’un document tiré des archives départementales n°C250bis en date de 1789.

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